Le son des pieds qui s'enfoncent dans la neige, un black metal atmosphérique qui s'abat comme une tempête de grêle et tranche la peau, des violons polaires : Roads To The North est aussi glacial qu'un album de Paysage d'Hiver (surtout Schnee). En tout cas au début. Panopticon nous invite en fait moins à une méditation statique qu'à une randonnée, une ascension jusqu'aux sommets. On y accède à pieds en surpassant la douleur, en train en profitant du folklore. C'est un grand parcours initiatique. Jordan Vauvert